Un modèle de gestion autonome
Dotée de l’autonomie de gestion, la Cavec gère ses fonds sur le long terme mais avec de grandes marges de manœuvres, utilisées dans le seul intérêt des professionnels adhérents.
La Cavec gère le régime de base de ses ressortissants pour le compte de la CNAVPL
La CNAVPL regroupe l’ensemble des professionnels libéraux, à l’exception des avocats. Elle compte 15 000 cotisants au régime de base (et 20 600 au régime complémentaire car les experts-comptables salariés cotisent uniquement au régime complémentaire). Le régime de base est un régime par répartition pure, ce qui n’est pas le cas du régime complémentaire.
La retraite complémentaire, régime par répartition provisionnée
Dans le contexte d’évolution des équilibres du système français par répartition et des réformes dont il est l’objet depuis une vingtaine d’années, la Cavec met en œuvre une gestion financière des réserves qui provisionne l’avenir de son système par répartition.
Le pilotage stratégique du rendement permet en effet à la Cavec de dégager des excédents qui alimentent des réserves, lesquelles font l’objet d’une gestion financière dynamique.
La « répartition provisionnée » désigne une pratique de gestion qui prend en considération un intervalle de temps long (de 15 ans à 50 ans). Une analyse prospective de la démographie de la caisse sur cette longue période sert à définir des prélèvements sur revenu et des produits financiers. Les réserves qui existent aujourd’hui constituent donc des « provisions » pour charge future. En se projetant plus loin, les futurs excédents permettent de couvrir pendant un temps notable les premières années de déficit technique. Cette relation au temps long, implique de considérer le rendement financier dans une évolution sur plusieurs années et de ne pas céder à l’attraction de la volatilité de certains marchés.
Une gestion d’actifs sécurisée
Le Conseil d’administration vote les budgets d’opérations en capital concernant les programmes d’investissements, de subventions ou de participations financières, en décidant des placements des fonds de la caisse. Il peut déléguer ce pouvoir à la commission des placements. Celle-ci suit la rentabilité de chacun des placements effectués, et propose au Conseil les types de placement à effectuer (actions, obligations, immobilier, etc.) ainsi que les gestionnaires auxquels ces placements peuvent être confiés.