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Une gestion exigeante, des résultats robustes

Garante de la fiabilité des comptes, de la sécurité des dépenses et des recettes comme de la gestion de trésorerie, la Directrice comptable et financière de la Cavec revient sur les résultats et les événements qui ont rythmé l’année 2023.

Le premier fait marquant de l’année 2023 concerne les réserves de la Cavec qui ont progressé de 7 % pour atteindre 1,957 milliard d’euros en fin d’année (1 433 millions d’euros de placements mobiliers, 268 millions d’euros de placements immobiliers* et 256 millions d’euros de trésorerie), contre 1,829 milliard d’euros à la même date en 2022, soit une augmentation de 128 millions d’euros. Dans un contexte de fragilité et de volatilité boursières, la Caisse a tiré pleinement parti de sa stratégie d’investissements diversifiés, privilégiant les valeurs sûres, dans chaque classe d’actifs (actions, obligations, monétaire, immobilier…). Son portefeuille de placements mobiliers affiche une plus-value latente nette de 15 millions d’euros à fin 2023 contre une moins-value latente nette de 195 millions d’euros à la même date en 2022. Dans ce contexte, la Cavec a également su maximiser ses placements de trésorerie, qui lui ont rapporté 3,7 millions d’euros en 2023.

À l’instar du bilan, le compte de résultat conjugue solidité et stabilité. Le résultat technique, exprimant la différence entre cotisations appelées et prestations versées, affiche un déficit maitrisé de 11 millions d’euros, en ligne avec les prévisions de la Caisse.

« Comme tous les autres régimes, nous sommes impactés par la vague de départs massifs en retraite de la génération du baby-boom, entraînant un afflux de nouveaux pensionnés et un déséquilibre entre cotisations et prestations. La Cavec anticipe et agit sur ce déséquilibre en modifiant progressivement son taux de rendement qui est passé de 8,60 % à 8,55 % entre 2022 et 2023 (8,49 % en 2024), avec une cible à 7,70 % en 2036 », précise Nathalie Dabet, Directrice comptable et financière de la Cavec.

Un taux de rendement égal à 8,5 % signifie qu’un expert-comptable ou un commissaire aux comptes, aujourd’hui, récupère l’intégralité de ses cotisations en 11 ans et 9 mois de retraite complémentaire. C’est un taux très favorable qui, chaque régime corrigeant sa trajectoire, le restera largement en 2036.

En 2023, la Cavec a versé pour 231 millions d’euros de prestations dont 2,3 millions d’euros d’indemnités journalières, 5,5 millions d’euros de capitaux décès et 1,5 million d’euros de rentes enfants et a appelé pour 220 millions d’euros de cotisations. Les dépenses courantes de gestion, malgré l’inflation, n’ont pas augmenté en 2023. Elles plafonnent à 5 millions d’euros, soit 1,2 % du total des cotisations et des prestations. Le bénéfice de l’exercice est de 109 millions d’euros contre un déficit en 2022 de 194 millions d’euros.

Au soutien de cette performance, la Cavec s’est dotée, en 2023, avec l’assistance de la société Mercuria (intégrateur SAGE 1000), d’un nouveau système informatique de gestion, modulable et intégré (compta, finance, budget, achats…), qui optimise le pilotage, automatise les tâches à faible valeur ajoutée et accélère la dématérialisation des factures.

En 2023, la Cavec a poursuivi ses actions en matière de sécurité informatique, dans le cadre d’un plan national impulsé par la Caisse nationale des professions libérales. « La prolifération des actes de piratage, du phishing et des rançongiciels, requièrent de notre part la plus grande vigilance », précise Nathalie Dabet.

*Valeur vénale nette d’emprunt (16 millions d’€)

Des comptes sous bonne garde

La Directrice comptable et financière, chargée de l’ensemble des opérations financières et comptables de la Caisse,  est co-responsable, avec le Directeur, du contrôle interne de la Cavec. Elle gère le suivi et le placement de la trésorerie, le suivi des investissements financiers – décidés par la Commission des placements – les encaissements de cotisations, le paiement des prestations et des dépenses courantes. Elle établit les comptes sociaux et combinés de la Caisse, qu’elle présente en mars au Conseil d’administration, après audit des Commissaires aux comptes et du Comité d’audit, pour validation avant leur transmission à la tutelle.