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Innovation et indépendance au cœur de notre modèle

70 ans d’histoire, 70 ans d’innovations et de décisions prises en toute indépendance, avec toujours un même fil directeur : construire une retraite et une prévoyance au plus près des besoins, des attentes exprimés par les experts-comptables et les commissaires aux comptes. Gouvernée par la profession pour la profession, la CAVEC a bâti au fil des années un régime solide, pérenne, efficient, et ceci sans aucune aide financière de quelque nature que ce soit, avec les seules cotisations des membres. Elle offre aujourd’hui à tous ses affiliés l’une des meilleures protections du marché.

En ce froid matin du 5 novembre 1948, lorsque les 8 experts-comptables et les 4 comptables agréés, membres du comité provisoire, se réunissent au siège parisien du tout nouveau Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables, avec à l’ordre du jour la création d’une caisse de retraite pour la profession, ils sont encore loin d’imaginer l’aventure humaine et professionnelle qui va suivre. Mais ils ont déjà une idée précise des principes à instituer, dans la droite ligne des ordonnances d’octobre 1945 qui ont fondé la Sécurité sociale et, avec elle, un régime d’assurance vieillesse universel, obligatoire, par répartition, instituant la solidarité entre générations. Le législateur a ensuite reconnu la nécessité d’adapter ce socle général aux spécificités de certains statuts, de certains métiers, et en janvier 1948, instauré un régime de retraite pour les personnes non salariées, qui donnera jour à l’Organisation Autonome d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (OAAVPL) avec la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales, ou CNAVPL.

C’est dans ce cadre que naît la CAVEC, le 21 janvier 1949, avec pour responsabilité initiale la gestion de la retraite de base des experts-comptables pour le compte de la CNAVPL.  Parce que les fondateurs de la CAVEC sont eux-mêmes des experts-comptables, ils connaissent d’expérience les contraintes et les moindres particularités du métier, qui déjà font ressentir le besoin d’une couverture taillée sur mesure. Ils savent la durée des études, qui retardent l’entrée dans la vie active, amputent la durée de cotisation et le montant de la pension. Ils ont vécu la difficulté des jeunes années, quand pèse l’endettement contracté pour racheter la clientèle.

Notre retraite complémentaire voit le jour en 1953

C’est sur la foi de cette expérience, avec la volonté d’apporter des solutions en phase avec leur profession, que les administrateurs de la CAVEC donnent très vite une première preuve de leur caractère indépendant et pionnier. En 1953, décidés à agir contre le montant excessivement modique de l’allocation vieillesse versée au titre du régime de base, ils créent l’un des tous premiers systèmes de retraite complémentaire dédiée à une catégorie professionnelle et ceci sans aucune contrainte légale.

Au siège de la Cavec, alors situé au 15, rue de Calais dans le 8ème arrondissement, les réunions techniques – et les tasses de café – s’enchaînent afin d’élaborer l’architecture du futur régime. Un dispositif à points, offrant le maximum de souplesse et de modularité pour apporter des solutions au plus près des besoins de nos affiliés. Depuis 1953, c’est un rituel et le moment le plus important de l’année : quand se réunit le conseil d’administration pour fixer les valeurs d’achat et de service du point de retraite complémentaire.

A partir de ces fondations solides, la CAVEC se développe dans deux directions : d’une part une intégration progressive de toutes les catégories relevant de la profession, avec en 1970 le rattachement au régime des experts-comptables salariés, puis celui, en 1971, des commissaires aux comptes, et en 1980 des experts-comptables stagiaires autorisés ; d’autre part le lancement régulier de nouveaux services, souvent en avance sur leur temps. Dès 1964, la CAVEC crée la cotisation facultative de conjoint, qui garantit une réversion à 100 % en cas de décès de l’assuré.

1974, année créative

En 1974, alors que de nombreux confrères subissent le contrecoup du premier choc pétrolier, les administrateurs de la CAVEC, emmenés par le président de l’époque Bernard Gournay, innovent encore en instaurant les cotisations corrélées aux revenus, qui ont pour effet d’alléger les charges des experts-comptables et des commissaires aux comptes les plus exposés à la crise. Cette même année, la CAVEC met en œuvre un deuxième dispositif précurseur, permettant aux assurés de racheter, entre 50 et 65 ans, jusqu’à 100 % des points non cotisés depuis le démarrage de leur activité libérale. Un service bientôt complété par un autre marqueur fort de la retraite complémentaire « made in Cavec » : la possibilité de cotiser dans la classe supérieure à celle de son revenu, donc d’accumuler plus de points et d’améliorer, dans des proportions significatives, le montant de sa future pension.

Cette année 1974 est décidément prolifique. Car les experts-comptables et les commissaires aux comptes élus à la CAVEC, ayant pressenti la fin des 30 glorieuses, vont ériger un rempart de protection supplémentaire. Le 25 mars 1974, ils créent un régime de prévoyance, assurant une indemnisation en cas d’invalidité ou de décès, avec ici encore des cotisations différenciées par tranche de revenus et la possibilité de cotiser dans la tranche supérieure. Repensé en 1999 pour encore plus de protection, ce régime s’avère l’un des plus avantageux en France. En 2014, il s’enrichit d’une nouvelle garantie : la CAVEC devient l’une des rares caisses de professionnels libéraux à mettre en place des indemnités journalières, équivalentes à celles du régime général, à compter du 91ème jour d’inactivité pour cause de maladie ou d’accident.

70 ans de conquêtes sociales

Pour proposer des services toujours plus adaptés, défendre au mieux l’intérêt de ses affiliés, la CAVEC a su, tout au long de son histoire, s’extraire du confort de la gestion courante, faire bouger les lignes et, quand cela ne suffisait pas, faire bouger la loi. En 2011, par exemple, le conseil d’administration décide de s’attaquer à un mur législatif : l’obligation faite aux experts-comptables salariés de cotiser à la fois au régime général de la Sécurité sociale et à celui de la CAVEC, faisant peser de lourdes charges sur les cabinets. Cette double cotisation avait un impact financier non négligeable – 3 000 € par an, en moyenne – au point que certains confrères et consœurs ne s’inscrivaient pas au tableau de l’Ordre des experts-comptables, ou s’en désinscrivaient. Le 21 décembre 2011, la loi de financement de la Sécurité sociale supprime la double cotisation. Désormais, les experts-comptables salariés ne cotisent plus, pour la retraite de base, qu’au régime général et restent bien sûr affiliés à la CAVEC pour la retraite complémentaire.

La meilleure garantie de qualité : notre indépendance

La CAVEC a également su, quand l’intérêt de ses affiliés était en jeu, trancher dans le vif et prendre des décisions radicales. Quel meilleur exemple de cet esprit d’indépendance que la sortie du Groupe Berri, organisée en 2015, après 66 ans de vie commune ?

La retraite du futur sera sur-mesure

Si elle a repris son indépendance, la CAVEC n’en délaisse pas pour autant les alliances, afin de mieux servir la cause de ses affiliés. Elle travaille en liens étroits avec les autres caisses de professions libérales, avec le GIP Union retraite.

Riche de 70 ans d’innovation, d’efficience et d’engagement au service de ses adhérents, la Cavec a démontré, depuis 70 ans, qu’elle est une caisse de retraite et de prévoyance responsable, solidaire et pérenne, qui agit dans l’intérêt de ses affiliés. Nous comptons faire entendre notre voix et défendre notre spécificité, afin de pouvoir continuer à piloter la retraite et la prévoyance obligatoires des experts-comptables et des commissaires aux comptes en toute indépendance.