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Experts-comptables commissaires aux comptes, un métier singulier

Au cœur de l’économie, les experts-comptables et les commissaires aux comptes présentent des particularités qui nécessitent une protection sociale sur mesure et adaptée. Explications.

« Je jure d’exercer ma profession avec conscience et probité, de respecter et faire respecter les lois dans tous mes travaux, et de m’interdire toute action qui soit contraire à l’honneur et au code de déontologie », « Je jure d’exercer ma profession avec honneur, probité et indépendance, de respecter et faire respecter les lois. »

C’est par ces serments, prêtés solennellement, que chaque expert-comptable et chaque commissaire aux comptes finalisent un parcours de huit années d’études et entrent officiellement dans le métier. Un engagement fort à l’image d’une profession exigeante, puisqu’elle est soumise à des règles éthiques intangibles, mais aussi une profession définitivement passionnante.

Un métier de contact avant tout

Car l’expert-comptable commissaire aux comptes, à la fois première oreille et conseiller du chef d’entreprise, est avant tout un professionnel de la relation humaine doté de multiples compétences.

Fin connaisseur de l’entreprise, il est ainsi au cœur de toutes les étapes de son développement, et en mesure de conseiller les dirigeants sur des thématiques aussi variées et stratégiques que les questions financières, juridiques, sociales, fiscales…

Une entrée plus tardive dans la vie active

Pour devenir ces experts essentiels au bon fonctionnement du tissu économique, les futurs experts-comptables et commissaires aux comptes suivent un parcours de formation ardu qui se déroule sur huit années, dont les trois dernières sont consacrées à un stage professionnel salarié.

Leur entrée dans la vie active est donc tardive et même s’ils travaillent longtemps, leur durée de cotisation est bien moins longue que celle de la plupart des autres métiers. Ces carrières atypiques nécessitent un traitement adapté. C’est pour cela que la Cavec favorise le cumul emploi et retraite, encourage le départ à la retraite après 65 ans en majorant les prestations et permet de cotiser au régime prévoyance jusqu’à l’âge de 70 ans. C’est également la raison pour laquelle elle tient à son taux de rendement élevé, qui amortit l’entrée tardive dans la profession en servant des droits supérieurs à d’autres régimes.

Des profils majoritairement indépendants

Par ailleurs, la profession est caractérisée par une forte culture entrepreneuriale, puisque la très grande majorité des experts-comptables et commissaires aux comptes font le choix de créer leur cabinet.

Pour les y aider, la Cavec ajuste de manière fine ses niveaux de cotisation, afin que les charges ne pèsent pas trop lourd sur les revenus des professionnels lors de leurs premières années d’exercice. Elle pratique également des exonérations de cotisation et des forfaits pour les débuts d’activité. Enfin, elle laisse les affiliés définir librement leur niveau de couverture prévoyance souhaité lors de la première année d’exercice. Plus tard, elle leur propose des options comme la possibilité de cotiser dans une classe supérieure ou le rachat de points, afin de rattraper les périodes de moindre cotisation.

Un besoin de protection de haut niveau

En étant totalement engagés aux côtés des chefs d’entreprise, comme ce fut le cas lors de la crise Covid, les experts-comptables commissaires aux comptes jouent pleinement leur rôle de proximité et de sécurité, et sont plus que jamais les indispensables experts de l’économie. Eux-mêmes soumis aux aléas de la vie en tant que population majoritairement indépendante, les experts-comptables commissaires aux comptes bénéficient d’une protection sociale de haut niveau en cas de coup dur, qui comprend notamment le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de plus de 90 jours, celui d’un capital et d’une rente enfants en cas de décès, d’une pension en cas d’invalidité ou encore un fonds social, créé pour les affiliés en difficulté. Une protection particulière à la hauteur d’une profession hors du commun.

Chiffres clés :

Bac +8 (dont 3 années de stage professionnel)
30 ans Âge moyen lors de la prestation de serment
64,3 ans C’est la moyenne d’âge des experts-comptables commissaires aux comptes à leur départ à la retraite