
La revalorisation de votre pension
Le conseil d’administration de la Cavec fixe les valeurs d’achat et de versement du point de retraite complémentaire chaque année. Un exercice de haute précision, visant à garantir l’équilibre technique du régime à moyen et long terme. En effet, les départs massifs à la retraite de la génération des baby-boomers, jusqu’en 2030, entraînent pour tous les régimes un déséquilibre entre versement des pensions et perception des cotisations. Nous devons, pendant cette période, partager un effort de rigueur, entre cotisants et retraités, afin de conserver la qualité et la pérennité de notre retraite complémentaire, l’une des plus favorables et des mieux provisionnées en France.
Depuis le 1er janvier 2022, la valeur de versement du point – servant au calcul de la retraite complémentaire – s’élève à 1,2€, contre 1,186€ en 2021, soit une progression de 1,2 % de vos pensions de retraite complémentaire. Quant à la valeur d’achat – servant au calcul des cotisations – elle a été portée à 13,95€, contre 13,61€ en 2021, soit une augmentation de 2,5 % en 2022.
Maintenu à son maximum en 2020 et 2021, pour parer à d’éventuels effets de la crise sanitaire sur les revenus de la profession, le taux de rendement technique – rapport entre la valeur de versement et d’achat du point – atteint 8,6 % en 2022, contre 8,71 % en 2021 avec un âge de départ en retraite de 65 ans.
Pour piloter cet équilibre au plus juste, entre présent et avenir, la Cavec s’appuie sur une évaluation minutieuse des caractéristiques et dynamiques de la profession. Le Conseil d’administration règle la valeur du point sur la base d’une étude actuarielle – dite EIRSIP – qui passe au crible l’ensemble des paramètres susceptibles d’influer sur le montant des cotisations perçues et des retraites versées.
C’est l’avantage d’un régime de retraite administré par des experts-comptables et des commissaires aux comptes, pour eux-mêmes car nous appréhendons de l’intérieur les sous-jacents de notre profession et pouvons ainsi réaliser des projections assez précises. L’enjeu est trop important pour laisser la moindre place à l’approximation : garantir aujourd’hui, demain et après-demain une retraite de haut niveau.